Le Cetim vient d’obtenir l’agrément de la Cofrend pour faire passer les examens de certification des opérateurs spécialisés en TOFD (Time of flight diffraction). Jusqu’ici les opérateurs qui souhaitaient se faire certifier étaient obligés de passer leurs examens en Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas. Dix sessions d’examens devraient avoir lieu chaque année au Cetim.
Le Cetim travaille depuis de nombreuses années sur l’utilisation du TOFD pour le contrôle, entre autre des soudures par ultrasons. Celle-ci se distingue sensiblement des techniques classiques d’échographie : il y a deux traducteurs au lieu d’un, ceux-ci émettent un faisceau divergent au lieu d’un faisceau directif et on s’intéresse à l’énergie diffractée par les défauts et non à l’énergie réfléchie. Résultats, les contrôles sont plus rapides, plus précis et donnent une imagerie Bscan relativement facile à interpréter.
L’agrément de la Cofrend que vient d’obtenir le Cetim pour le TOFD s’inscrit dans la logique de son engagement de longue date en faveur du TOFD, depuis ses travaux de mise au point de la technique jusqu’au programme de formation des opérateurs, élaboré en partenariat avec CEP-Bureau Veritas. Sans oublier les actions concrètes sur le terrain, en France et à l’étranger. « C’est ainsi que nous avons utilisé récemment le TOFD au Maghreb pour contrôler des sphères de stockage de GPL pour le compte d’une société de raffinage de produits pétroliers », indique Bruno Vandenberghe, responsable commercial du pôle d’activités Equipements sous Pression du Cetim.
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