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La société d’études de marchés IMS Research vient de publier sa deuxième enquête sur le marché des débitmètres. Le communiqué publié pour l’annoncer est avare de chiffres mais il indique cependant que le marché des débitmètres à effet Coriolis dépassera le marché des débitmètres électromagnétiques en 2012 pour prendre la deuxième place et qu’il accédera à la première place en 2014, détrônant ainsi le marché des débitmètres à organe déprimogène (qui consistent à faire un étranglement dans la conduite, à mesurer la différence de pression autour de celui-ci, et de calculer la racine carrée de cette différence de pression pour obtenir le débit).
En termes de dynamique du marché, les modèles à ultrasons sont devenus les principaux concurrents des Coriolis.
Ceci étant, en volume, on peut penser que les débitmètres à organe déprimogène et les modèles mécaniques (à turbine notamment) continuent de dominer le marché, étant bien moins chers que les modèles Coriolis.
Le succès des débitmètres Coriolis s’explique d’abord par leur capacité à mesurer directement le débit-masse, qui est souvent plus intéressant que le débit-volume, car il ne dépend pas de la température et donc des conditions ambiantes. Le débit-masse est de plus en plus demandé, y compris pour les transactions commerciales (à terme, on fera le plein d’essence en kg et non en litres..). Le Coriolis doit aussi son succès à son aptitude à mesurer plusieurs paramètres avec le même appareil (le débit, mais aussi la température et la masse volumique) et ses fonctions de diagnostic intégrées. Autre élément plaidant en sa faveur, le Coriolis a considérablement élargi sa palette en termes de diamètres de conduite et atteint des précisions très élevées, y compris pour les petites quantités de débit (ce qui lui ouvre les applications de dosage).
Sans surprise, l’étude d’IMS Research indique que le marché des pays émergents est le plus dynamique et qu’il deviendra le premier marché mondial en 2014.
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