Jérôme Frantz, président de la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et Alain Rousset, président de l’Association des Régions de France (ARF) ont signé le 31 mars un accord de coopération pour consolider le projet Usine du Futur et le déployer en région. « Nous nous félicitons de signer cet accord avec l’ARF qui poursuit un double objectif : renforcer la visibilité de l’offre industrielle mécanicienne, transverse à toutes les filières industrielles et pour ce faire, assurer un appui aux Régions pour la mise en œuvre autour du projet de l’Usine du Futur », explique Jérôme Frantz. Ce projet Usine du Futur dont la FIM est l’un des pilotes au niveau national est mené en étroite collaboration avec des partenaires privilégiés que sont le Cetim et le Symop notamment. « Pour tout le tissu de PME, le plan Usine du futur constitue un formidable vecteur de compétitivité, d’amélioration des conditions de travail, de transition énergétique. Mais pour cela il faut agir au plus près des entreprises et le couple Région-PME est essentiel, indique Alain Rousset. Nous sommes très heureux de cette coopération renforcée avec la FIM et ses partenaires, pour accélérer et consolider le déploiement des programmes régionaux usine du futur que nous conduisons. »
Afin de consolider le projet, précisément, la FIM élabore un référentiel intitulé « Usine du Futur 2020 », disponible en juin 2015. Véritable outil d’accompagnement opérationnel pour les chefs d’entreprises et les Régions, ce document définit les bases du concept pour les industries mécaniques et décrit les enjeux majeurs en matière d’évolution des marchés, de productivité et de compétitivité, de technologies, d’organisation, d’environnement, de conditions de travail, de compétences et d’aspects sociétaux. Un premier support qui sera complété par des fiches thématiques, descriptives des différents composants de l’Usine du Futur. Résolument pratiques, ces fiches seront orientées vers la mise en œuvre en entreprise (y compris les PME voire les TPE). Dans le cadre de cette coopération, la FIM et l’ARF ont défini plusieurs axes de travail, avec notamment le partage et la promotion du référentiel FIM en région. Les parties prenantes sont aussi en charge d’identifier les réussites d’entreprises mécaniciennes exemplaires, afin d’inciter les PME à s’engager dans la modernisation de leur outil de production d’une part, et d’alimenter les travaux nationaux sur les outils de production du futur d’autre part. « Cette action est essentielle, précise Jean-Camille Uring, président du Symop, pour à la fois rattraper le retard de nos entreprises en termes d’investissements et aussi pour les inscrire dans la performance industrielle de demain condition nécessaire pour aborder tous les marchés ». Une réflexion est menée sur le soutien apporté aux projets collectifs et sur la possibilité d’une labellisation ou de création d’une marque « Usine du Futur ». Une valorisation proposée aux entreprises innovantes, en croissance rentable et se développant à l’export. Pour favoriser le développement à l’international, Conseils Régionaux et Comités Mécaniques mettent notamment en place un système de veille permettant aux entreprises mécaniciennes de répondre à la concurrence internationale. En complément, ils proposent aux entreprises une évaluation de leurs projets de développement produits.
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