Lors de l’Assemblée générale du Symop qui s’est tenue au CEA à Saclay le 10 décembre, Constant Bernard (Actemium) a été élu à la tête du syndicat des machines et technologies de production pour un mandat de deux ans. Il s’inscrit dans la dynamique insufflée par son prédécesseur, Jean-Camille Uring, en faveur de l’investissement productif pour plus de compétitivité, et dans le contexte de mise en oeuvre de l’Alliance Industrie du Futur. Constant Bernard s’est donné pour mission, avec l’aide de ses confrères réunis au Symop, de contribuer à mettre l’industrie du futur à la portée de toutes les entreprises dans l’Hexagone et de valoriser l’offre française à l’international.
Un parcours expert, à tous les niveaux de l’entreprise industrielle
Chez Sciaky, constructeur de systèmes de soudage, Constant Bernard débute sa carrière en 1974. Durant 22 ans, il parcourt les arcanes de l’entreprise industrielle. Alors qu’il dirige le service qualité, la société devient le premier fournisseur de biens d’équipements certifié ISO 9001. Directeur commercial France, il accompagne les constructeurs automobiles dans leur développement. Cette expérience complète sera mise à profit chez Voest Alpine TMS, dont il crée – en 1997, et dirige la filiale française, TMS France.
En 2003, il rejoint Actemium, la marque de Vinci Énergies dédiée au process industriel. Il y occupe depuis 2008 la fonction de directeur du développement. En charge d’un réseau international de plus de 300 entreprises, il interagit avec un grand nombre de secteurs industriels, de l’automobile à l’environnement et aux métiers de l’eau en passant par l’aéronautique, la pharmacie ou les cosmétiques.
Ensemble, nous gagnons !
Constant Bernard place le travail collaboratif et l’échange au premier plan de ses préoccupations, selon un précepte cher au Symop : « Ensemble, nous gagnons ! ». Quel sera donc l’ADN de l’organisation professionnelle du futur ? Il compte apporter la réponse à cette question avec le support des présidents de groupe et de tous les adhérents. À travers la mise en oeuvre d’actions collectives mais aussi la constitution de comités de réflexion sur les solutions d’avenir pour la profession, il œuvrera, dans un élan commun, pour la réussite de chacun, de tous. Une démarche logique pour ce membre actif du Symop comme du Gimélec, son partenaire dans l’Alliance Industrie du Futur, que les deux structures ont concouru à fonder.
Au sein du Symop et de l’Alliance Industrie du Futur : « prenons en main notre destin »
Conscient des difficultés à se projeter qu’éprouvent les industriels français face à un environnement économique mouvant, Constant Bernard se félicite néanmoins de ce que les pouvoirs publics reconnaissent aujourd’hui en l’industrie un véritable moteur de croissance. « La question du soutien à l’investissement productif restera évidemment au coeur de mon mandat » indique-t-il. Un sujet clé pour les entreprises, alors même que la prorogation du dispositif de suramortissement productif est en discussion au Parlement. Parallèlement, avec l’Alliance Industrie du Futur, la communauté industrielle se mobilise pour intensifier la dynamique enclenchée. « Je souhaite en effet contribuer activement à diffuser « l’industrie du futur » pour la mettre à la portée de toutes les entreprises, PME comme ETI. Afin que l’inventivité reconnue des français se concrétise en une ambition technologique réalisée ! » affirme le nouveau président.
Au sein du Symop, comme de l’Alliance, Constant Bernard invite les industriels à agir ensemble pour prendre en main leur destin, celui de l’industrie française.
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