Dans le cadre du programme « nucléaire de demain » des investissements d’avenir, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), en coopération avec l’Agence nationale de la recherche (ANR) a retenu le projet Sccodra. Démarré en 2017 et doté d’un budget de 2,5 millions d’euros, il développe des solutions pour le suivi et contrôle de la corrosion des composants métalliques pour le stockage des déchets radioactifs.
Dans une vidéo disponible sur Youtube, le Cetim, coordinateur du projet, revient en détail sur ses deux grands volets : le développement d’une technique de contrôle non destructif des conteneurs métalliques de déchets radioactifs à leur réception sur le centre de stockage afin d’en garantir l’intégrité de manière aisée, rapide, fiable et précise, et le développement d’une méthodologie de suivi dans le temps de la corrosion de certains ouvrages métalliques au sein du stockage. Cela concerne en particulier les tubes en acier (chemisage) placés dans les microtunnels où seront stockés les déchets de Haute activité-Vie longue (HA-VL). Là encore, cette méthodologie s’appuie sur des technologies innovantes issues des domaines des CND (Contrôle Non Destructifs), de l’électrochimie et des techniques électriques.
Sccodra est labellisé par le Pôle de compétitivité ViaMéca et réunit le Cetim, les laboratoires Mateis et LVA de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon (Insa), Origalys Electrochem, VLM Robotics et l’Institut de la Corrosion.
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