La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, Alain Dorison, président du conseil d’administration de l’lneris, et Raymond Cointe, directeur général, ont signé le 21 décembre 2020 un nouveau contrat d’objectifs et de performance (COP). Ce contrat définit les orientations stratégiques de l’lneris pour les cinq prochaines années avec une ambition forte : sécuriser la transition écologique et le renouveau de l’industrie.
Le 5e COP de l’lneris conforte le modèle de fonctionnement en “trépied” de l’lneris qui articule son activité d’appui aux politiques publiques avec ses activités de recherche appliquée et de services aux entreprises. Ce modèle confère à l’expertise de l’Institut un caractère opérationnel unique, alliant intérêt public, expérience de terrain et exigence académique.
Dans le contexte de modernisation de l’action publique qui a conduit l’Institut à diminuer ses effectifs, ce nouveau COP prévoit un développement plus marqué de ses partenariats dans les domaines public et privé et le resserrement de son activité autour de trois thématiques principales :
- La poursuite de ses travaux autour de son socle historique, la compréhension et la maîtrise des risques à l’échelle d’un site industriel ou d’un territoire ;
- La réponse à une attente sociétale forte en approfondissant son expertise sur la caractérisation des dangers des substances chimiques et de leurs impacts sur l’homme et la biodiversité ;
- L’accompagnement de la transition écologique en consacrant une part croissante de ses ressources à la maîtrise des risques liés à la transition énergétique et à l’économie circulaire.
Le COP, cadre de référence, outil de pilotage et de transparence
En particulier, la stratégie 2021-2025 entend répondre à la nécessité, nourrie du retour d’expérience de la mobilisation de l’lneris lors de l’incendie du site de Lubrizol à Rouen en 2019, d’étendre significativement ses capacités d’appui aux pouvoirs publics en situation d’urgence ou de crise environnementale. Elle vise également à renforcer le positionnement de l’Institut sur une facette trop souvent méconnue de la préservation de la biodiversité, l’évaluation et la maîtrise de l’écotoxicité des substances chimiques. Enfin, en complément de la poursuite de la modernisation des moyens expérimentaux importants dont dispose l’lneris elle prévoit un renforcement du développement des modèles numériques et de l’intelligence artificielle, aussi bien pour des usages spécifiques de l’lneris que pour en appréhender les enjeux techniques et organisationnels clés pour la maîtrise des risques dans l’industrie du futur.
Le COP – révisable, et qui n’est pas assorti d’un engagement de moyens – est un outil de gestion et de dialogue entre l’lneris, opérateur de l’Etat, et sa tutelle, le ministère de la Transition écologique. Il fixe les orientations de l’action de l’opérateur et définit leurs modalités de mise en œuvre. La déclinaison de ces orientations est matérialisée par vingt objectifs et actions assortis de jalons et d’indicateurs de performance.